Compliqué tout ça, l'argent étant le nerf de la guerre mais pas le seul... Je ne sais pas ce qui se passe à Toulouse mais je pense que la situation est la même dans beaucoup de clubs et que les municipalités ne se servent plus du foot comme un outil médiatique comme avant. En plus, financièrement, elles ne suivent plus et font face à d'autres problématiques bien plus urgentes.
C'est donc à l'entrepreneur privé de prendre en charge un club comme on le fait d'une entreprise et la rentabilité de celui-ci est trop aléatoire avec les résultats de l'équipe. Je rejoins ensuite Banana sur le fait que ces clubs sont juste l'antichambre pour certains joueurs afin de se faire remarquer et atteindre le niveau au-dessus. La solution serait sans doute de miser sur les centres de formation, de les protéger davantage afin d'éviter l'hémorragie des gars brillants dès l'âge de 16/17 ans. Le cas Coman est parlant.
Enfin, pour parler du cas de Tours en ligue 2, pas mal de clubs n'ont pas les "reins" pour évoluer au niveau au-dessus. Les reins, c'est à dire, le potentiel médiatique, le nombre de supporters, des infrastructures... Quelques gars brillants passent par là, maintiennent l'équipe à flots, aidés par quelques anciens qui viennent finir leur carrière dans un coin paisible, avec un niveau sportif adapté à leurs capacités du moment telle une prè-retraite... On peut citer Kolcielny, Giroud ou Delort qui sont partis très vite et les gars Bergougnoux ou Givet qui "coachent" quelques jeunes brillants (Kamara, Santamaria).